#美国非农就业数据表现强劲 Nuit de non-agricoles aux États-Unis : les actifs mondiaux écoutent tous ses instructions

Le premier vendredi soir de chaque mois, les traders scrutent un chiffre — les données sur l'emploi non agricole aux États-Unis. Ce n'est plus un secret, la volatilité du marché se décide souvent à ce moment précis.

Pourquoi les données non agricoles sont-elles si influentes ? En résumé, il y a une seule raison : elles impactent directement la façon dont la Réserve fédérale prend ses décisions. Le taux de chômage élevé ou faible, la création d'emplois, la hausse ou la stagnation des salaires, ces données sont les principaux repères pour la Fed pour décider de réduire ou non les taux d'intérêt, et quand le faire. Les données combinées de octobre et novembre publiées en décembre dernier en sont un exemple — le taux de chômage a grimpé à 4,6 %, la création d'emplois n'a pas atteint les attentes, mais le marché a quand même été enthousiaste, car les anticipations de baisse des taux ont été ravivées. C'est la retransmission en direct de "mauvais nouvelles = bonne tendance".

Pour les investisseurs, les données non agricoles sont comme une carte de trading. Des données solides ? Le dollar s'apprécie, le rendement des obligations monte. Des données faibles ? L'or et les actifs refuges seront recherchés, le marché boursier pourrait rebondir grâce à l'espoir d'une baisse des taux. $BTC, le pétrole, le forex, les fonds actions… presque aucun actif n’échappe à cette influence.

Les données non agricoles d’aujourd’hui ne sont plus seulement des indicateurs économiques, elles sont devenues un jeu psychologique du marché. Quand "mauvaises données = bonne tendance" devient un consensus, ce jour-là, chaque mois, c’est comme un test de résistance pour le marché financier mondial. Pour éviter de tomber dans les pièges du marché, comprendre la logique des non-agricoles est une leçon indispensable.