La proposition de Trump visant à supprimer l’impôt sur le revenu et à démanteler l’IRS a suscité un débat sur ce que les Américains ordinaires pourraient réellement empocher. La proposition semble simple : éliminer les impôts fédéraux sur le revenu, compenser les environ $3 trillions de dollars de recettes annuelles par des tarifs douaniers agressifs, et permettre aux travailleurs de conserver une plus grande partie de leur salaire.
Mais c’est là que ça se complique.
Les chiffres : votre gain potentiel
Gagner 100 000 $ par an vous place directement dans la tranche d’imposition à 22 %, mais grâce à la fiscalité progressive, votre taux effectif est plus faible. En utilisant les calculs fiscaux de 2025, le taux effectif s’élève à environ 13,61 % — ce qui signifie que vous verriez environ 13 614 $ de plus en salaire net annuel si l’impôt sur le revenu disparaissait du jour au lendemain.
Ce n’est pas une petite somme. Pour de nombreux ménages, un supplément de 1 134 $ par mois pourrait significativement réorganiser leur budget.
Cependant, ce calcul exclut les obligations FICA (contributions à la Sécurité Sociale et à Medicare), qui varient selon le statut d’emploi — que vous soyez un employé W-2 traditionnel ou que vous gériez vous-même vos responsabilités fiscales.
Le coût caché : les tarifs douaniers comme une taxe de l’ombre
La vérité inconfortable est que remplacer $3 trillion de recettes fédérales nécessite des tarifs suffisamment importants pour transférer la charge fiscale ailleurs.
Des recherches de la Fondation fiscale non partisane suggèrent que le ménage américain moyen pourrait faire face à une dépense supplémentaire de 2 100 $ par an d’ici 2025 simplement à cause des tarifs d’importation. Cela fonctionne comme une taxe de consommation de facto qui frappe les portefeuilles des consommateurs dans presque toutes les catégories.
Les prix des véhicules pourraient subir des augmentations particulièrement pénibles. Les véhicules domestiques pourraient augmenter de 2 500 à 5 000 $, tandis que les modèles importés pourraient bondir de 20 000 $ ou plus. Au-delà des automobiles, la pression sur les prix se propagerait à l’habillement, aux chaussures, à la technologie, aux appareils ménagers, aux produits alimentaires de base, aux meubles et aux matériaux de construction.
La vérification de la réalité
Ce gain annuel de 13 614 $ pourrait disparaître rapidement. Une famille achetant une nouvelle voiture fait face à des coûts immédiats dépassant toute économie d’impôt. Même une dépense modérée pour des biens importés — électronique, appareils, articles saisonniers — s’accumule tout au long de l’année.
Le calcul politique reste non résolu. L’autorité constitutionnelle pour la taxation appartient au Congrès, ce qui crée des obstacles à la mise en œuvre au-delà de l’action exécutive.
L’essentiel à retenir : bien que la suppression de l’impôt sur le revenu semble libératrice, la structure tarifaire conçue pour compenser la perte de recettes fédérales augmenterait simultanément le coût de la vie pour les revenus ordinaires. Toute réduction d’impôt devient théorique lorsque le prix des biens s’envole.
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Si l'Amérique supprimait l'impôt sur le revenu : votre $100K salaire aurait-il vraiment l'impression d'une augmentation ?
La proposition de Trump visant à supprimer l’impôt sur le revenu et à démanteler l’IRS a suscité un débat sur ce que les Américains ordinaires pourraient réellement empocher. La proposition semble simple : éliminer les impôts fédéraux sur le revenu, compenser les environ $3 trillions de dollars de recettes annuelles par des tarifs douaniers agressifs, et permettre aux travailleurs de conserver une plus grande partie de leur salaire.
Mais c’est là que ça se complique.
Les chiffres : votre gain potentiel
Gagner 100 000 $ par an vous place directement dans la tranche d’imposition à 22 %, mais grâce à la fiscalité progressive, votre taux effectif est plus faible. En utilisant les calculs fiscaux de 2025, le taux effectif s’élève à environ 13,61 % — ce qui signifie que vous verriez environ 13 614 $ de plus en salaire net annuel si l’impôt sur le revenu disparaissait du jour au lendemain.
Ce n’est pas une petite somme. Pour de nombreux ménages, un supplément de 1 134 $ par mois pourrait significativement réorganiser leur budget.
Cependant, ce calcul exclut les obligations FICA (contributions à la Sécurité Sociale et à Medicare), qui varient selon le statut d’emploi — que vous soyez un employé W-2 traditionnel ou que vous gériez vous-même vos responsabilités fiscales.
Le coût caché : les tarifs douaniers comme une taxe de l’ombre
La vérité inconfortable est que remplacer $3 trillion de recettes fédérales nécessite des tarifs suffisamment importants pour transférer la charge fiscale ailleurs.
Des recherches de la Fondation fiscale non partisane suggèrent que le ménage américain moyen pourrait faire face à une dépense supplémentaire de 2 100 $ par an d’ici 2025 simplement à cause des tarifs d’importation. Cela fonctionne comme une taxe de consommation de facto qui frappe les portefeuilles des consommateurs dans presque toutes les catégories.
Les prix des véhicules pourraient subir des augmentations particulièrement pénibles. Les véhicules domestiques pourraient augmenter de 2 500 à 5 000 $, tandis que les modèles importés pourraient bondir de 20 000 $ ou plus. Au-delà des automobiles, la pression sur les prix se propagerait à l’habillement, aux chaussures, à la technologie, aux appareils ménagers, aux produits alimentaires de base, aux meubles et aux matériaux de construction.
La vérification de la réalité
Ce gain annuel de 13 614 $ pourrait disparaître rapidement. Une famille achetant une nouvelle voiture fait face à des coûts immédiats dépassant toute économie d’impôt. Même une dépense modérée pour des biens importés — électronique, appareils, articles saisonniers — s’accumule tout au long de l’année.
Le calcul politique reste non résolu. L’autorité constitutionnelle pour la taxation appartient au Congrès, ce qui crée des obstacles à la mise en œuvre au-delà de l’action exécutive.
L’essentiel à retenir : bien que la suppression de l’impôt sur le revenu semble libératrice, la structure tarifaire conçue pour compenser la perte de recettes fédérales augmenterait simultanément le coût de la vie pour les revenus ordinaires. Toute réduction d’impôt devient théorique lorsque le prix des biens s’envole.