La faiblesse a saisi le marché à terme du porc maigre mercredi, avec des pertes allant de 20 à 70 cents selon les contrats, alors que les traders digéraient de nouvelles données gouvernementales. Le contexte : les efforts de surveillance des matières premières du USDA ont dressé un tableau complexe de la dynamique de l’offre intérieure.
Positionnement sur le marché et évolution des prix
L’indice CME Lean Hog a enregistré une modeste hausse d’un cent le 22 décembre, pour s’établir à 83,72 $, mais cela n’a pas pu compenser la pression de vente plus large tout au long de la séance. Le volume de transactions est resté limité avant la fermeture anticipée du CME, aucune activité n’étant prévue pour jeudi. Le contrat de février 2026 a chuté de 0,700 $ à 85,275 $, celui d’avril a baissé de 0,325 $ à 89,950 $, et celui de mai a diminué de 0,200 $ à 93,650 $ par centaine de poids.
Signaux mixtes des données sur l’offre
Le rapport trimestriel d’inventaire de mardi de la NASS a révélé une population totale de porcs de 75,55 millions de têtes au 1er décembre, soit une augmentation de 0,63 % par rapport à l’année précédente. La répartition par catégorie a montré une hausse de 0,75 % des porcs de marché à 69,59 millions de têtes, tandis que le cheptel de reproduction a diminué de 0,87 % à 5,952 millions de têtes.
Les données sur le stockage frigorifique ont fourni un signal plus intrigant : les inventaires de porc du 30 novembre ont atteint 371,27 millions de livres, marquant le plus bas niveau de novembre depuis 1997 et la lecture mensuelle minimale depuis juin 2004. Cette tension sur l’offre contrastait avec l’augmentation du nombre d’animaux vivants, suggérant une accélération de l’activité de transformation.
Activité de transformation et économie des carcasses
Les abattages inspectés fédéralement ont atteint 492 000 têtes mardi, avec le total hebdomadaire qui a augmenté à 988 000 têtes — 20 000 unités de plus que le rythme de la semaine précédente. Cette hausse des taux d’abattage a exercé une pression sur les valeurs de gros : le découpage des carcasses de porc du USDA a diminué de 2,70 $ pour atteindre 93,99 $ par cwt mercredi. Parmi les primals spécifiques, le jambon et le ventre ont subi les plus grosses pertes, le ventre ayant chuté de 14,37 $ par centaine de poids.
Positionnement des fonds gérés
Les fonds spéculatifs ont montré un regain d’intérêt pour l’exposition au porc maigre, ajoutant 13 365 contrats à leur position nette longue de fonds gérés durant la semaine du 16/12, portant le total à 64 836 contrats. Cette accumulation tactique s’est produite malgré la faiblesse des prix mercredi, suggérant une opportunisme sélectif parmi les grands traders.
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Les contrats à terme sur le porc maigre reculent suite aux perspectives d'approvisionnement du USDA
La faiblesse a saisi le marché à terme du porc maigre mercredi, avec des pertes allant de 20 à 70 cents selon les contrats, alors que les traders digéraient de nouvelles données gouvernementales. Le contexte : les efforts de surveillance des matières premières du USDA ont dressé un tableau complexe de la dynamique de l’offre intérieure.
Positionnement sur le marché et évolution des prix
L’indice CME Lean Hog a enregistré une modeste hausse d’un cent le 22 décembre, pour s’établir à 83,72 $, mais cela n’a pas pu compenser la pression de vente plus large tout au long de la séance. Le volume de transactions est resté limité avant la fermeture anticipée du CME, aucune activité n’étant prévue pour jeudi. Le contrat de février 2026 a chuté de 0,700 $ à 85,275 $, celui d’avril a baissé de 0,325 $ à 89,950 $, et celui de mai a diminué de 0,200 $ à 93,650 $ par centaine de poids.
Signaux mixtes des données sur l’offre
Le rapport trimestriel d’inventaire de mardi de la NASS a révélé une population totale de porcs de 75,55 millions de têtes au 1er décembre, soit une augmentation de 0,63 % par rapport à l’année précédente. La répartition par catégorie a montré une hausse de 0,75 % des porcs de marché à 69,59 millions de têtes, tandis que le cheptel de reproduction a diminué de 0,87 % à 5,952 millions de têtes.
Les données sur le stockage frigorifique ont fourni un signal plus intrigant : les inventaires de porc du 30 novembre ont atteint 371,27 millions de livres, marquant le plus bas niveau de novembre depuis 1997 et la lecture mensuelle minimale depuis juin 2004. Cette tension sur l’offre contrastait avec l’augmentation du nombre d’animaux vivants, suggérant une accélération de l’activité de transformation.
Activité de transformation et économie des carcasses
Les abattages inspectés fédéralement ont atteint 492 000 têtes mardi, avec le total hebdomadaire qui a augmenté à 988 000 têtes — 20 000 unités de plus que le rythme de la semaine précédente. Cette hausse des taux d’abattage a exercé une pression sur les valeurs de gros : le découpage des carcasses de porc du USDA a diminué de 2,70 $ pour atteindre 93,99 $ par cwt mercredi. Parmi les primals spécifiques, le jambon et le ventre ont subi les plus grosses pertes, le ventre ayant chuté de 14,37 $ par centaine de poids.
Positionnement des fonds gérés
Les fonds spéculatifs ont montré un regain d’intérêt pour l’exposition au porc maigre, ajoutant 13 365 contrats à leur position nette longue de fonds gérés durant la semaine du 16/12, portant le total à 64 836 contrats. Cette accumulation tactique s’est produite malgré la faiblesse des prix mercredi, suggérant une opportunisme sélectif parmi les grands traders.